Mental ou psychique : deux formes de handicap

Selon l’OMS, la déficience intellectuelle est « un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales ». La déficience, plus ou moins sévère, peut apparaître dès la conception (maladies génétiques, aberrations chromosomiques…), durant la grossesse (radiation ionisante, virus, médicaments, syndrome d’alcoolisation fœtale…), à la naissance (anoxie cérébrale, prématurité…) ou au cours de la vie (maladies infectieuses, traumatismes crâniens…). Pour l’Unapei, le handicap mental est la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle. Cette dernière ne peut être soignée, mais le handicap peut être compensé par un environnement et un accompagnement adéquats.Le handicap psychique est quant à lui la conséquence d’une maladie psychique (psychose, trouble bipolaire, trouble grave de la personnalité ou névrotique). Il n’affecte pas les capacités intellectuelles, mais leur mise en œuvre. Ses manifestations sont variables dans le temps et des soins sont nécessaires…

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