
Le congé maternité/paternité pour les sages-femmes libérales
1. Le congé maternité Depuis mai 2019, le congé maternité des travailleuses indépendantes a été aligné sur celui des salariées. À la suite de sa déclaration de grossesse, la sage-femme enceinte reçoit un carnet de maternité, qui regroupe les imprimés nécessaires pour les démarches et demandes de prestations. Ce carnet est essentiel pour que les demandes soient prises en compte par la CPAM. Il faut prendre soin de garder des copies des feuillets adressés à la CPAM, voir envoyer ces feuillets en LRAR, afin d’être certain de leur bonne réception. • Les durées du congé maternité : La sage-femme libérale qui justifie de six mois d’affiliation à la Sécurité sociale à la date prévue de son accouchement, et à condition de cesser toute activité professionnelle, pourra prendre un congé maternité : Le début du congé prénatal peut être avancé de deux semaines (quatre semaines pour des jumeaux) sous certaines conditions, mais la durée du congé postnatal sera réduite d’autant. À l’opposé, une partie du congé prénatal (trois semaines maximum) peut être reportée sur le congé postnatal (sur présentation d’un certificat médical attestant que l’état de santé de la femme enceinte lui permet de prolonger son activité professionnelle avant la naissance). En cas de grossesse pathologique, la sage-femme peut bénéficier d’une période supplémentaire de trente jours maximum au cours de la période prénatale ou d’une ou deux périodes de quinze jours sur cette même période. Il est également possible de bénéficier d’une période de quinze jours en prénatal et d’une période de quinze jours en postnatal, ou simplement d’une période de quinze jours en postnatal. En cas d’accouchement prématuré (moins de six semaines avant la date prévue), la durée totale du congé maternité n’est pas réduite, la date de fin de congé est inchangée puisque le congé prénatal non pris est automatiquement reporté sur la...