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Nathalie Piquée : pour une IA périnatale ancrée dans l’expérience et l’unicité

Mais ces signaux sont difficiles à repérer d’emblée. La souffrance se camoufle souvent derrière un  « ça va » de façade ou dans une posture parentale sur-adaptée qui masque l’effondrement intérieur. Les professionnel-les manquent parfois de repères concrets pour identifier ces zones grises où la parole ne suffit pas. Pour les 3 000 professionnel-les qui la connaissent, c’est dans cette optique que la cartographie Urkind®* a été développée : un outil visuel et relationnel permettant aux parents d’exprimer des états internes difficiles à verbaliser. En révélant l’invisible, cette cartographie ouvre une écoute éthique vers la reconnaissance d’une souffrance parentale.  Mais parfois ce temps d’écoute est bousculé. Par manque de temps, de formation ou parce que les récits maternels résonnent douloureusement avec les propres failles du soignant. Accompagner une mère en souffrance, c’est s’exposer à ses ambivalences, à ses silences. C’est aussi contenir ses projections, tout en restant présent sans se dissoudre, c’est mobiliser des compétences relationnelles et émotionnelles inopérantes dans les grilles d’évaluation classiques. La clinique périnatale engage un haut niveau de présence. Elle requiert une capacité d’accordage à l’autre, mais aussi à soi-même. Et pourtant, peu d’espaces sont offerts aux professionnels pour interroger cette présence, pour affiner leur posture dans les situations complexes, pour éprouver en sécurité ce que réveille l’accompagnement de la douleur psychique. Dans ce contexte, de nouveaux outils émergent. Loin des fantasmes de robotisation du soin, l’IA peut, lorsqu’elle est pensée avec éthique et sens clinique, soutenir chacun dans un travail d’ajustement. Non pas en remplaçant la relation, mais en la préparant. En aidant à reconnaître les signaux silencieux. En renforçant les capacités d’empathie active et de régulation émotionnelle. Une IA immersive au service de l’alliance thérapeutique Dans un contexte où l’IA suscite autant d’espoir que de crainte, la méfiance des sages-femmes est légitime. Comment une machine pourrait-elle saisir la...

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Nathalie Kerhoas (Bleu-Blanc-Cœur) : « La santé commence dans les sols »**

Quand et où a été créé Bleu-Blanc-Cœur ?   La démarche Bleu-Blanc-Cœur est née en 2000 après une première étude clinique qui concluait que la façon de nourrir les animaux avait une répercussion sur le bilan nutritionnel et sur un certain nombre de marqueurs de santé chez l’homme – notamment les marqueurs lipidiques que sont l’équilibre oméga-6 / oméga-3. L’étude démontrait qu’en réintégrant des sources végétales comme l’herbe, le lin, la luzerme dans l’alimentation des animaux, on améliorait la qualité nutritionnelle des denrées dans notre assiette en bout de chaine. On pouvait mesurer le résultat dans le sérum et les hématies des volontaires. Les trois cofondateurs sont un médecin nutritionniste, un ingénieur agronome et un éleveur. Il s’agit de Bernard Schmitt, Pierre Weill et Jean-Pierre Pasquet. Pour ma part, je suis arrivée juste après, début 2001, pour être la première cheville ouvrière du projet. La démarche Bleu-Blanc-Cœur est une initiative 100 % française, même 100 % brétilienne (originaire d’Ille-et-Vilaine). Que signifie le concept de « santé globale » pour Bleu-Blanc-Cœur ? Nous défendons l’idée que la santé humaine est indissociable de celle des animaux et des sols. En améliorant la qualité des sols, on améliore la densité nutritionnelle des végétaux, donc l’alimentation des animaux… et la nôtre. C’est une chaîne vertueuse du sol à l’assiette. D’où vient le nom Bleu-Blanc-Cœur ? Le « bleu », c’est celui du lin, qui symbolise nos cultures renouvelables. Le « blanc » représente la transparence et les filières courtes. Et le « cœur », c’est l’engagement pour la santé dans sa globalité. Nous sommes au croisement de l’agriculture, de l’environnement et de la nutrition. La graine de lin est-elle la panacée en matière de nutrition ?  C’est effectivement la plante symbole de Bleu-Blanc-Cœur. Mais, il faut savoir que nous encourageons toutes les cultures d’intérêt environnemental et nutritionnel au premier rang desquelles les cultures d’herbe et de luzerne. La graine de lin...

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Bleu-Blanc-Cœur : « Du sol au lait maternel »

Bleu-Blanc-Cœur est une démarche agricole et alimentaire visant à améliorer la qualité nutritionnelle de notre alimentation. Et aussi à préserver l’environnement. Comment ? En construisant des filières de qualité. Les agriculteurs et éleveurs Bleu-Blanc-Cœur s’engagent dans un parcours vertueux, en diversifiant l’alimentation de leurs animaux avec des fourrages et des graines naturellement riches en -omega 3 (herbe, luzerne, lin, féverole…). Grâce à ces bonnes pratiques, leurs produits sont plus denses nutritionnellement (notamment en oméga 3) et moins impactants pour l’environnement (en moyenne 20 % d’impact carbone en moins). Au lieu d’avaler du soja, encore du soja, toujours du soja, pauvre en nutriments – culture riche en oméga 6, emblématique des monocultures et importé du bout du monde – les animaux Bleu-Blanc-Cœur mangent de l’herbe, du lin, de la luzerne poussés sur le sol de France. Appauvrissement du lait maternel Le lait maternel est un véritable concentré de bienfaits pour le bébé, lui fournissant les éléments essentiels pour grandir, développer son système immunitaire et construire sa santé actuelle et future. Sa composition si précieuse a pourtant été chahutée en quelques décennies, dans le sens d’un appauvrissement : par exemple, le rapport omega 6 / omega 3 du lait maternel est passé en France d’un rapport de 5 sur 1 dans les années 1960 à un rapport de 15 sur 1 aujourd’hui. Les conséquences sont importantes, car les oméga 3 sont le premier composant du cerveau du bébé et ils participent à la régulation de l’inflammation dans notre corps. Depuis le 30 mai 2024, Bleu-Blanc-Cœur a adopté le statut de Société coopérative d’intérêts collectifs (SCIC) pour s’ancrer pleinement dans l’économie sociale et solidaire (ESS). Une SCIC est une Société coopérative d’intérêt collectif, à gestion désintéressée, d’utilité sociale. En 2025, Bleu-Blanc-Cœur figure au palmarès des « Best Workplaces » France, les entreprises où il fait bon travailler.  Nouvelle étude Bleu-Blanc-Cœur  Cette étude visait...

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Gynécobus, Mammobile, l’itinérance pour la santé des femmes peut-elle être pérennisée ? 

Pendant deux ans, le Cantal et d’autres départements auvergnats ont vécu une petite révolution en matière de suivi de grossesses. Avec Opti’soins, un bus qui sillonnait les routes rurales de la région, les femmes les plus éloignées des maternités et de gynécologues ou de sages-femmes pouvaient obtenir des rendez-vous rapides au sein du véhicule équipé comme un cabinet de consultation. « Le projet Opti’soins est le fruit d’innovations organisationnelles pour perfectionner, optimiser, rendre universel l’accès au soin sur le territoire. C’est ce que le réseau de santé en périnatalité d’Auvergne ambitionne grâce à ce dispositif », se félicitait la docteur Françoise Vendittelli, présidente du réseau de santé périnatale d’Auvergne et gynécologue au CHU de Clermont-Ferrand dans un communiqué de presse. Lancé en 2022 par le centre hospitalier de Clermont-Ferrand, le dispositif s’est pourtant arrêté subitement en août 2024 « sans explications ». Dans une lettre aux communes concernées par le dispositif, le centre hospitalier mentionnait des « difficultés financières ». Financé par le ministère des -Solidarités et de la Santé à hauteur de 662 663 euros, mais aussi par le fonds Feder via la région Auvergne-Rhône-Alpes à hauteur de 78 000 €, le projet était adossé à un projet de recherche en « phase d’évaluation jusqu’en 2024 pour identifier la faisabilité concrète et la pérennisation du projet ainsi que l’étendue des besoins ». Dans le premier communiqué du projet était indiqué que : « Si les résultats sont concluants, Opti’soins pourrait se développer pour de la gynécologie (hors grossesse) et à d’autres disciplines, pour pallier les problématiques de désert médical ».  En deux ans à peine, grâce au programme, des femmes enceintes de 110 communes rurales ont eu accès à un suivi de grossesse continu. Son arrêt brutal pose la question de la pérennité de ces dispositifs venus combler un vide. Aller vers est essentiel « Dans les villages reculés, on a connu le boucher...

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Clothilde Jamet, accompagnante en périnatalité à Graines de douceur

Clothilde Jamet nous reçoit loin du tumulte, dans un havre de paix qu’elle a imaginé pour accueillir les familles. Couleurs claires, matériaux naturels, luminosité, tout est pensé pour que, dès la porte franchie, on se retrouve dans un véritable cocon de douceur. Situé dans un minuscule hameau au milieu des champs, entre Rambouillet et Chartres, son cabinet offre un cadre propice à l’apaisement. « Certains parents ont du mal à sortir avec un nourrisson, surtout après un accouchement difficile. Mais quand ils viennent ici, ils se sentent bien. C’est un moment hors du temps, une parenthèse. » De l’oncologie pédiatrique à Graines de douceur Infirmière depuis 2008, Clothilde Jamet a commencé sa carrière en oncologie à l’institut Gustave Roussy avant de se spécialiser en oncologie pédiatrique pendant sept ans. Son parcours l’a ensuite menée à Bullion, un hôpital pédiatrique prenant en charge diverses pathologies graves, cancers, diabètes, les grands brûlés aussi. « Travailler avec des enfants malades a été une expérience marquante, mais avec l’arrivée de ma première fille, c’est devenu trop difficile », confie-t-elle. « J’avais besoin de distance, de voir des enfants en bonne santé. » Elle se tourne alors vers la néonatalogie et trouve un poste d’infirmière à Quincy-sous-Sénart, où elle s’occupe de prématurés, avant d’effectuer des vacations dans plusieurs maternités.Lorsqu’elle devient directrice de crèche, elle approfondit encore ses connaissances en périnatalité et puériculture, mais ressent un besoin croissant d’apporter une aide plus directe aux familles. C’est en pleine période du covid, lors de la naissance de son troisième enfant, que le déclic se produit : « Au sortir de la maternité, il n’y avait plus personne pour nous accompagner. Les sages-femmes ne sont pas assez nombreuses, en tout cas par chez nous. Quand j’étais infirmière en maternité et en néonatalogie, j’avais ce même sentiment de n’avoir le temps de rien. J’avais des êtres humains...

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Partage 2 : révolutionner le suivi prénatal avec une consultation dédiée aux futurs pères

À quoi ressemble la consultation prénatale Partage 2 ? Il s’agit d’une consultation prénatale de 40 minutes environ destinée à tous les futurs pères qui ont un lien fonctionnel avec la ville de Montreuil (habitant ou travaillant à Montreuil, accouchement à l’hôpital de Montreuil, usagers des services de la ville). La consultation est structurée autour d’un volet entretien et d’un volet clinique. Le volet entretien est centré sur une approche individuelle, où cinq thématiques clés sont abordées sous forme de questions ouvertes. Chaque question sert de point d’entrée pour explorer des axes variés selon les préoccupations du futur père, afin de pouvoir l’orienter par la suite vers des structures ou professionnels relais. Les sujets abordés pendant l’entretien sont : • les addictions (tabac, alcool, drogues) ; • les habitudes de vie (activités physiques, sommeil, utilisation des écrans) ; • la santé mentale ; • les violences subies et celles pouvant apparaître pendant la grossesse ; • la santé sexuelle. Le volet clinique de la consultation consiste en : • un examen physique de base ; • le traitement d’éventuelles affections ; • la mise à jour des vaccins ; • un dépistage systématique du VIH et des infections sexuellement transmissibles. Les chiffres témoignent de l’ampleur des besoins : 60 % des pères reçus sont en retard sur leur calendrier vaccinal, 32 % réalisent un dépistage d’IST pour la première fois. Et enfin, 40 % arrivent avec une plainte somatique et/ou psychique alors qu’ils s’estiment initialement en bonne santé. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?  Malgré une forte adhésion locale, un soutien actif de la ville de Montreuil et du tissu associatif, le projet fait face à plusieurs obstacles pour son déploiement à plus large échelle.Une avancée a été la création d’une cotation EPG (examen médical du futur coparent) publiée au journal officiel en juillet 2024. Toutefois, celle-ci correspond à une consultation dite « simple », correspondant à une rémunération de 26,50 euros pour...

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Partage 1 : expérience validée

Depuis 2016, à l’initiative de la Dre Pauline Penot (cheffe de service au CeGIDD de l’hôpital André Grégoire), plusieurs projets successifs se sont attachés à construire une consultation de prévention dédiée à tous les (futurs) pères, suite à la découverte de séroconversions au VIH chez des femmes enceintes multipares à la maternité de Montreuil. Cette maternité est de niveau 3 et réalise plus de 3 500 accouchements par an.  Dans sa première phase pilote en 2018-2019, le projet visait à proposer dans un premier temps un dépistage du VIH aux futurs pères dans les salles d’attente de la maternité. Des besoins élargis en prévention primaire et secondaire des maladies infectieuses ont émergé du pilote : insuffisance de couverture vaccinale, absence de contact avec un professionnel de santé depuis l’arrivée en France pour de nombreux migrants, besoins de rencontre avec un psychologue ou un assistant social. Ces constats ont conduit à élaborer une offre systématique de consultation de prévention dédiée aux pères à la maternité : l’étude Partage.  Partage 1 : faisabilité et acceptabilité d’une consultation prénatale masculine à la maternité André Grégoire de Montreuil L’objectif était d’évaluer l’acceptabilité et les conditions de transfert en pratique clinique courante d’une consultation prénatale de prévention à destination des futurs pères. Lors de cette consultation, un bilan biologique adapté à l’interrogatoire incluant une sérologie VIH était proposé au conjoint. À cela s’ajoutaient si besoin une mise à jour du calendrier vaccinal, une ouverture des droits sociaux, le référencement à un autre professionnel selon les besoins et un adressage actif vers un médecin traitant si nécessaire. En adoptant une démarche très proactive de recueil des coordonnées des pères et d’appel systématique de ces derniers, 1 347 pères ont eu accès à la consultation entre le 25 janvier 2021 et le 28 avril 2022 (taux d’acceptation de 45 %). Cette recherche a démontré la faisabilité...

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Geneviève Darrieussecq, nouvelle ministre de la Santé et de l’Accès aux soins

Après cinq mois d’exercice, Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé va céder la place à Geneviève Darrieussecq qui devient donc la huitième ministre de la Santé sous la présidence d’Emmanuel Macron. Membre du parti MoDem, cette ancienne médecin allergologue connaît déjà en partie la maison, pour avoir été ministre déléguée chargée des Personnes handicapées auprès du ministre de la Santé François Braun, dans le gouvernement d’Elisabeth Borne. Elle a par ailleurs une longue expérience des affaires publiques. Des dossiers majeurs Crise de l’hôpital public, urgences en tension, périnatalité, financement de la Sécurité sociale, loi sur la fin de vie, gestion des Ehpad, santé mentale, pénuries de médicaments, déserts médicaux, refonte de l’Aide médicale d’État, etc. Tous les dossiers dont hérite Geneviève Darrieussec sont brûlants. Elle devra notamment décider de l’avenir des petites maternités, trouver un équilibre entre la préservation du réseau de proximité et la rationalisation de l’offre de soins face à la pénurie de professionnels de santé (lire le compte-rendu du rapport de la mission sénatoriale sur l’avenir de la santé périnatale page 14). Pas de miracles en vue Les marges de manoeuvre de la nouvelle ministre seront réduites, avec un déficit des comptes de la Sécurité sociale qui devrait dépasser seize milliards d’euros cette année. « Hors de contrôle », a même alerté la Cour des comptes. « Je ne ferai pas de miracles, je ne suis pas une fée », a prévenu Geneviève Darrieussecq, lors de la passation de pouvoir au ministère de la Santé. Les enveloppes « augmenteront un peu », mais « jamais à la hauteur de ce que tout le monde espérerait ». Réputée discrète, la nouvelle venue saura-t-elle imposer une vision d’avenir et défendre ses vues face à Bercy ?...

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Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) :un bilan trop modeste

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui perturbent le fonctionnement hormonal des organismes vivants, pouvant ainsi nuire à la santé humaine (cancers, troubles du neurodéveloppement, infertilité…). Ils affectent également la santé des écosystèmes, notamment la faune et la biodiversité. Des PE omniprésents On les retrouve dans de nombreux objets et produits de la vie quotidienne et professionnelle, tels que les produits ménagers, les détergents, les produits phytosanitaires, les cosmétiques et les aliments. En conséquence, ils se retrouvent également dans les milieux aquatiques, l’air et les sols. Une stratégie qui évolue Suite à une première stratégie lancée en 2014, une deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (« SNPE2 ») a été adoptée en 2019, avec pour objectif de réduire l’exposition de la population et de l’environnement aux PE. Son plan d’action comprenait cinquante mesures, réparties en trois volets : former et informer, protéger la population et l’environnement, et améliorer les connaissances. La mission conjointe de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) présente un bilan mitigé de la SNPE2. Des progrès ont été réalisés, notamment dans les domaines de la réglementation, de la recherche et de l’information des futurs et jeunes parents, mais ces avancées restent largement en deçà des objectifs fixés en 2019, notamment en matière de contrôles et de réduction des émissions. Objectif « zéro exposition aux PE » La mission recommande de poursuivre les efforts engagés depuis dix ans et de lancer une troisième édition de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (« SNPE3 »). La gouvernance, le format et le contenu devront être revus et un objectif plus ambitieux devra être fixé pour les quinze prochaines années : « zéro exposition aux PE ».Source : Inspection générale des affaires sociales (Igas), 8 juillet...

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