
Quand et où a été créé Bleu-Blanc-Cœur ? La démarche Bleu-Blanc-Cœur est née en 2000 après une première étude clinique qui concluait que la façon de nourrir les animaux avait une répercussion sur le bilan nutritionnel et sur un certain nombre de marqueurs de santé chez l’homme – notamment les marqueurs lipidiques que sont l’équilibre oméga-6 / oméga-3. L’étude démontrait qu’en réintégrant des sources végétales comme l’herbe, le lin, la luzerme dans l’alimentation des animaux, on améliorait la qualité nutritionnelle des denrées dans notre assiette en bout de chaine. On pouvait mesurer le résultat dans le sérum et les hématies des volontaires. Les trois cofondateurs sont un médecin nutritionniste, un ingénieur agronome et un éleveur. Il s’agit de Bernard Schmitt, Pierre Weill et Jean-Pierre Pasquet. Pour ma part, je suis arrivée juste après, début 2001, pour être la première cheville ouvrière du projet. La démarche Bleu-Blanc-Cœur est une initiative 100 % française, même 100 % brétilienne (originaire d’Ille-et-Vilaine). Que signifie le concept de « santé globale » pour Bleu-Blanc-Cœur ? Nous défendons l’idée que la santé humaine est indissociable de celle des animaux et des sols. En améliorant la qualité des sols, on améliore la densité nutritionnelle des végétaux, donc l’alimentation des animaux… et la nôtre. C’est une chaîne vertueuse du sol à l’assiette. D’où vient le nom Bleu-Blanc-Cœur ? Le « bleu », c’est celui du lin, qui symbolise nos cultures renouvelables. Le « blanc » représente la transparence et les filières courtes. Et le « cœur », c’est l’engagement pour la santé dans sa globalité. Nous sommes au croisement de l’agriculture, de l’environnement et de la nutrition. La graine de lin est-elle la panacée en matière de nutrition ? C’est effectivement la plante symbole de Bleu-Blanc-Cœur. Mais, il faut savoir que nous encourageons toutes les cultures d’intérêt environnemental et nutritionnel au premier rang desquelles les cultures d’herbe et de luzerne. La graine de lin…