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Infection urinaire ? Se faire soigner en pharmacie est désormais possible

Deux cas de figure Dans tous les cas, le pharmacien transmet les résultats du test (positif ou négatif, avec d’éventuelles alertes) au médecin traitant ou à la sage-femme de la patiente. Comment se déroule le test ? Le pharmacien fournit un flacon à la patiente pour recueillir un échantillon d’urine. Ensuite, le pharmacien utilise une bandelette pour analyser l’urine. Selon la couleur prise par la bandelette, le pharmacien pourra déterminer s’il s’agit d’une infection urinaire nécessitant un traitement antibiotique. Quel est le coût du test urinaire ? Le coût de la prise en charge de la cystite en pharmacie est de 10 ou 15 €, selon la situation. Ce montant est pris en charge à 70 % par l’Assurance Maladie, les 30 % restants étant couverts par l’assurance maladie complémentaire (mutuelle, assurance, etc.). Source : www.ameli.fr, 19 juin 2024...

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La vague #MeeToo n’épargne plus l’hôpital

Dans les colonnes du Parisien, le syndicat des internes des hôpitaux de Paris a lancé un appel à témoignages adressé à ceux qui ont travaillé avec lui, en priorité aux internes passés dans les Samu/Smur de l’hôpital Saint-Antoine et de l’hôpital Necker, où a exercé le médecin. Le principal intéressé nie catégoriquement les faits. Des racines profondes Plus largement, l’affaire met en lumière ce que certains appellent la « culture grivoise » de l’hôpital. En mars 2021 déjà, l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf ) publiait une étude alarmante sur les violences sexistes et sexuelles subies par les étudiants en médecine au cours de leur cursus. Selon les chiffres recueillis, 1 étudiant ou étudiante en médecine sur 3 a été victime de harcèlement au cours de sa vie universitaire, 15 % ont subi une agression sexuelle alors que seule1 personne sur 10 signale ces violences. Interrogée au micro de France Info, la présidente del’Anemf Florie Sullerot, dénonce le climat dans les facultés de médecine et condamne avec force « l’ensemble des coutumes et l’humour qui existent en fait pour créer une cohésion dans le groupedes étudiants en santé, imprégnés de cette culture du viol ». Le ministère s’en empare Sur son compte X, le ministre de la Santé Frédéric Valletoux a rappelé que les violences sexistes n’avaient pas leur place à l’hôpital. Une réunion sera organisée prochainement avec les professionnels de santé : « Je réunis bientôt associations, employeurs et professionnels de santé, afin d’amplifier les actions déjà menées et travailler sur une réponse globale et ferme », a-t-il promis. Sources : France Info, Paris Match, Le Parisien...

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Rendez-vous médicaux non honorés : une taxe de 5 euros pour les « lapins »

À la discrétion du médecin Interviewé par des confrères de la presse régionale, le Premier ministre précise que la sanction sera à la discrétion du médecin, libre de l’appliquer ou pas. Concrètement, chaque patient donnerait son empreinte bancaire au professionnel de santé ou à la plateforme de prise de rendez-vous. En cas d’absence, le médecin serait libre de prélever la somme ou non. Des réactions mitigées Côté associations d’usagers, on critique cette idée qui vise, non à responsabiliser les patients, mais plus à les culpabiliser. Du côté des soignants, la « taxe lapin » ne fait pas non plus l’unanimité. Certains imputentl’augmentation de l’absentéisme à la part croissante de Doctolib pour la prise de rendez-vous. La plateforme, en effet, ne refuse aucun patient, là où un praticien serait libre de refuser les « lapins récidivistes ».Pressentie pour l’automne, aucune date d’entrée en vigueur de cette mesure n’a été annoncée....

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Les Français et leur santé : part croissante du numérique

Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a dévoilé les conclusions d’une enquête menée auprès d’un échantillon représentatif de 2032 personnes de 18 ans ou plus : les Français utilisent de plus en plus les outils et services numériques en matière de santé. Pour prendre un rendez-vous médical, récupérer des résultats d’examens ou d’analyses, échanger avec l’Assurance Maladie ou la mutuelle, téléconsulter, ou via leurs objets connectés, les Français se tournent de plus en plus vers l’Internet.   L’usage du numérique se banalise 90 % des sondés ont utilisé au moins un service numérique dans ce secteur, en premier lieu pour la prise de rendez-vous.  Une majorité, soit 74 %, voit dans ces outils un moyen d’améliorer le suivi des dossiers médicaux des patients. 72 % pensent qu’il rendra les démarches administratives (prises en charge, remboursements…) plus fluides. Mais des inquiétudes demeurent Certaines préoccupations subsistent, en particulier celles liées au risque que le numérique contribue à une perte d’humanité dans les soins et crée des disparités dans l’accès aux services. Car les Français ne sont pas égaux devant Internet. Certains ne sont pas à l’aise devant leur écran, quand d’autres n’ont simplement pas ou peu accès au réseau. 78 % des sondés redoutent également que leurs datas soient utilisées à des fins commerciales ou fassent l’objet d’un piratage. Mon Espace Santé Autre enseignement de cette étude, l’usage de Mon ­Espace Santé demeure timide au sein de la population et du corps médical. Depuis le lancement du dispositif en janvier 2022, chaque Français dispose d’un espace de stockage de ses données de santé. Si 1 personne sur 2 déclare avoir déjà utilisé Mon Espace Santé, 15 % d’entre elles seulement ont activé leur profil. Les Français sont encore trop nombreux à ne pas en voir l’utilité.   Source : Ministère du Travail, de la Santé...

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54 % des Français déclarent rejeter les stéréotypes de genre

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a publié les résultats de son enquête annuelle sur les stéréotypes de genre*. Une majorité des Français (54 %) les rejettent, bien que l’adhésion soit plus forte chez les hommes, les personnes âgées, les personnes issues de l’immigration et les pratiquants religieux. Les femmes et les diplômés du supérieur sont plus enclins à les rejeter.  Partage inégalitaire des tâches ménagères En dépit de ces résultats encourageants, l’étude souligne aussi une distribution inégale des tâches ménagères dans les couples. Ainsi, 54 % des femmes déclarent assumer majoritairement les responsabilités domestiques, telles que faire les courses, le nettoyage et s’occuper du linge, contre 7 % seulement des hommes. Cette différence est presque aussi marquée en ce qui concerne les tâches liées à la prise en charge des enfants (comme la préparation des repas, les activités de loisirs et l’éducation), où 46 % des femmes affirment s’en charger principalement, contre 6 % des hommes. Sans surprise, plus les personnes adhèrent aux stéréotypes de genre, moins elles déclarent un partage égalitaire des tâches ménagères dans leur couple.  * La Drees publie, chaque année depuis 2000, une enquête sur la perception des inégalités et l’opinion des individus sur les politiques sociales et de santé. L’étude se déroule auprès d’un échantillon de 4000 personnes, représentatif de la population française âgée d’au moins 18 ans....

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Entretien postnatal précoce (EPNP) Guide pratique 2024

Le CNSF vient de publier son nouveau guide Entretien Post-Natal Précoce (EPNP) qui regroupe un ensemble de conseils pratiques et de lignes directrices essentielles pour les sages-femmes et les médecins. Pour rappel, l’entretien postnatal précoce (EPNP) est obligatoire depuis le 1er juillet 2022. Sa mise en place fait suite aux nombreuses demandes des professionnels et usagères. Elle entre dans le cadre du programme « Les 1000 premiers jours » lancé par l’Unicef et décliné par le Gouvernement français. L’EPNP ne se substitue pas à la consultation postnatale, obligatoire entre la sixième et la huitième semaine du post-partum. Il vient en complément, avec plusieurs objectifs propres : L’EPNP permet d’assurer « une continuité entre le suivi prénatal et le suivi postnatal, et d’éviter une rupture de parcours de soins, notamment pour la femme, une fois l’enfant né ». Le guide pratique 2024 est téléchargeable sur le site du Collège national des sages-femmes de France (CNSF)....

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Le respect du droit à l’image des enfants inscrit dans la loi

Connaissez-vous le sharenting, contraction de sharing et de parenting ? C’est le fait pour des parents de publier sur leurs réseaux des contenus relatifs à leurs enfants. Une étude britannique révèle qu’un enfant apparaît en moyenne « sur 1300 photographies publiées en ligne avant l’âge de 13 ans » et « 50 % des photographies qui s’échangent sur les forums pédopornographiques avaient été initialement publiées par les parents sur leurs réseaux sociaux ».  Une fois mises en ligne, les images y sont durablement. Elles peuvent nuire à l’enfant sur le long terme et faire le jeu de cyberharceleurs.  Le 6 février 2024, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la proposition de loi visant à lutter contre ces dérives. Les détenteurs de l’autorité parentale devront non seulement assurer la sécurité et la santé de l’enfant, mais aussi protéger sa vie privée. ...

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Anne Mercadier, sage-femme devenue accoucheuse… d’émotions (2e partie)

Comment as-tu géré la transition sur les plans professionnel et personnel ? En parallèle de mon métier de sage-femme hospitalière, je m’étais formée à l’art du conte pendant cinq ans. C’était uniquement pour me faire plaisir, pas pour en faire ma profession. J’avais tout de même créé mon association, indispensable pour intervenir en médiathèque, signer des contrats avec les municipalités, animer dans les collèges. Avec cette structure juridique, je pouvais développer mon activité de conteuse. Encouragée par mon mari, je me suis jetée à l’eau, et ai eu la chance de pouvoir partir en préretraite grâce à mes trois enfants. Initialement, je ne voulais pas arrêter complètement d’être sage-femme. J’ai essayé l’intérim en salle de naissance… mauvais souvenir. Travaillant souvent les week-ends, je succédais à des collègues épuisées, héritant de dossiers transmis à la hâte dans un environnement inconnu, avec une équipe que je ne connaissais pas. J’étais mal à l’aise, c’était dangereux. De plus, j’ai découvert que ni l’agence d’intérim ni l’établissement ne m’assuraient. Je devais m’acquitter d’une prime annuelle de 2 500 € pour un salaire de 20 €/heure. L’équation financière était insoutenable, ça ne tenait pas debout, j’ai arrêté l’intérim. J’ai tenté l’exercice libéral, mais ça ne collait pas non plus. Dans la configuration qui m’intéressait, c’est-à-dire à temps très partiel, les charges étaient disproportionnées. J’avais calculé que je devais travailler de janvier à septembre, rien que pour les couvrir. Je commençais à gagner de l’argent seulement le dernier trimestre. Bref, sage-femme, c’était à plein temps ou rien. Qu’à cela ne tienne, je serai conteuse ! Avec l’association Les Conteurs de Sèvres, je m’étais formée et j’avais vécu des expériences magnifiques en scolaire, médiathèques et Ehpad. Puis je suis allée conter en Pologne, en Suède, j’ai monté un spectacle de marionnettes, j’ai conté avec un quatuor à cordes, etc. Pour gagner en...

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Hausse des signalements de ruptures de stock de médicaments en 2023. L’ANSM publie un point de situation hivernal.

En 2023, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a enregistré une hausse significative des ruptures de stock et de risque de ruptures de stock. Avec 4 925 déclarations, c’est 30,9 % de plus que les 3 761 signalements enregistrés en 2022. Et c’est 128 % de hausse par rapport aux 2 160 signalements de 2021. Une nouvelle fois, la vulnérabilité du système de santé français face aux défis de l’approvisionnement pharmaceutique est mise en lumière.  Toutes les classes de médicaments sont concernées.  Parmi les médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM), « les médicaments cardiovasculaires, les médicaments du système nerveux, les anti-infectieux et les anticancéreux sont plus particulièrement représentés », précise l’ANSM. 40 % de ces signalements en 2023 ont nécessité des mesures d’urgence pour garantir la disponibilité des médicaments (contingentement quantitatif, importation de médicaments similaires, restrictions d’utilisation pour certaines indications, etc.). Causes multifactorielles Les causes de ces ruptures et risques de ruptures sont diverses : problèmes de production des matières premières, défauts de qualité, capacités de production insuffisantes, problème de répartition géographique, etc. Une embellie pour l’amoxicilline L’ANSM constate depuis quelques semaines une « amélioration progressive de l’approvisionnement des pharmacies et la répartition d’amoxicilline et d’amoxicilline-acide clavulanique sur l’ensemble du territoire, en particulier sur les présentations pédiatriques ».  Pour rappel, l’amoxicilline est à la fois l’antibiotique le plus courant et le plus emblématique des pénuries. Sa version pour enfant avait notamment été très difficile à trouver pendant de longues semaines, l’hiver dernier. Mesures introduites par la LFSS 2024 La Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 (LFSS) a été promulguée fin 2023. Elle vise à renforcer la capacité des autorités sanitaires à gérer ces tensions d’approvisionnement : sanctions financières, possibilité d’imposer des mesures de distribution spécifique aux laboratoires pharmaceutiques, possibilité de requalifier un médicament en MITM, etc.  « L’implication de l’ensemble des acteurs de la chaîne du médicament doit se maintenir afin d’assurer aux […]

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Endotest® : bientôt remboursé ?

En juillet 2023 et dans le contexte de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, la HAS s’est autosaisie pour évaluer l’efficacité diagnostique et l’utilité clinique du test salivaire Endotest®. Développé par la société lyonnaise Ziwig, ce test s’utilise pour diagnostiquer l’endométriose dans des cas complexes. Comment ? En combinant séquençage des ARN salivaires et analyse des données recueillies par intelligence artificielle. À la clef, le remboursement par l’Assurance Maladie L’Endotest® pourrait à terme bénéficier d’un remboursement généralisé par l’Assurance Maladie. C’est dans le but d’éclairer sa décision sur ce point que le Collège de la HAS a mené cette évaluation. La Haute Autorité de santé commence par rappeler que l’endométriose affecte 2 à 10 % des femmes en âge de procréer dans la population générale et 30 à 50 % des femmes confrontées à l’infertilité. L’Endotest® interviendrait en troisième intention, après les examens cliniques (interrogatoire et examen pelvien) et d’imagerie (échographie endovaginale de première intention ± une IRM pelvienne de deuxième intention). « En cas de résultat négatif ou incertain, [le test salivaire Endotest] éviterait les cœlioscopies inutiles et conduirait à rechercher d’autres pathologies en vue d’une prise en charge adaptée », précise le rapport de la HAS. La HAS confirme l’efficacité de Ziwig Endotest® pour le diagnostic de l’endométriose, mais préconise une étude complémentaire Au final, la HAS reconnaît le caractère novateur de l’Endotest®, notamment pour son utilisation des biomarqueurs et de technologies avancées, ainsi que pour son approche non invasive basée sur le prélèvement salivaire. Elle note également que l’Endotest® pourrait répondre à un besoin médical insuffisamment couvert dans cette indication, comme l’indiquent ses performances diagnostiques. Si les données cliniques issues d’une sous-étude sur 237 patientes suspectées d’endométriose montrent une haute précision diagnostique de l’Endotest®, des risques de biais demeurent ainsi que des incertitudes quant à son applicabilité clinique. Une étude complémentaire et […]