Seize types d’événements traumatiques ou stressants ont été regroupés en catégories : maltraitance infantile, traumatismes interpersonnels, traumatismes non interpersonnels, traumatismes avec contact, et traumatismes sans contact. À l’arrivée, les femmes souffrant d’endométriose étaient plus nombreuses à déclarer avoir vécu des événements traumatisants ou stressants durant leur enfance et à l’âge adulte. Une association entre endométriose et traumatisme physique, émotionnel et/ou sexuel a été relevée, indépendante de la prédisposition génétique. Des résultats qu’il faudra étayer par de nouvelles études Les auteurs soulignent les limites méthodologiques de leur étude, la cohorte examinée ne permettant pas de prendre en compte les facteurs liés aux contextes socio-économiques. La surreprésentation d’individus d’origine européenne limite également la possibilité d’analyser les dynamiques à l’œuvre dans les autres groupes de population. Enfin, la possibilité de biais concernant la définition même de l’endométriose et de ses comorbidités est évoquée. Source : Journal international de médecine (Jim), 3 mars 2025…
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Marie Péchoux, sage-femme à la maternité des Lilas
Pourquoi sage femme ? Et bien, moi, je suis sage femme par échec… Je dis toujours que c’est mon plus bel échec ! Après mon bac, en 2004, j’ai préparé le concours médecine, que j’ai planté comme tout le monde, ou presque. En fin de première année, on avait trois options : médecine, dentaire ou sage-femme. En fonction de ton classement, tu étais appelée sur l’estrade pour te choisir un destin. Médecin, c’était mort pour moi. J’ai dit « sage-femme », sans enthousiasme. Rapidement, pourtant, je me suis sentie heureuse. Heureuse de m’être foirée en médecine ! Ce n’était pas pour moi, tandis que sage-femme… Wow. Là, oui ! J’ai fait mon école à Montpellier. J’opte donc pour le tutoiement, comme toi ! Alors quel souvenir as-tu de cette formation ? Je n’oublierai jamais ma première heure de cours. Nous étions accueillies par deux sages-femmes enseignantes. L’une d’entre elles était très théâtrale et ses premiers mots furent littéralement : « Je vous le dis tout de suite, à l’hôpital vous êtes des sous-merdes ! » C’était comme arriver à la Légion étrangère (rires). « Tout en haut il y a le médecin, puis l’interne. Ensuite vient la sage femme, puis l’auxiliaire, l’aide-soignante, la femme de ménage. En dessous, tout en bas, sous le paillasson, il y a vous, les étudiants sages-femmes. » Ça commençait très fort ! « Lorsque n’importe qui entre dans la pièce et veut s’asseoir, vous vous levez ! N’essayez même pas d’envisager de choper un interne. C’est chasse gardée des sages-femmes ! » Elle disait ça pour nous préparer à la hiérarchie hospitalière. Ça s’est avéré, cette histoire de hiérarchie ? Franchement, vu qu’on était dociles et corvéables à merci, il n’y a pas eu de soucis avec la hiérarchie en place dans les hôpitaux. Et puis, je n’ai jamais convoité les internes ! (rires) Les médecins n’étaient pas si méchants, globalement parlant, certains étaient même très sympas. […]
Effets de l’activité physique à haute intensité sur la grossesse
Pour tenter d’en établir, des chercheurs de l’université de Pékin ont analysé seize indicateurs au total, dont la prise de poids pendant la grossesse, le faible poids à la naissance, le diabète gestationnel, l’hypertension induite par la grossesse, le score d’Apgar un et cinq minutes après la naissance, le VO2max (volume d’oxygène maximum consommé par le corps), etc. Les résultats obtenus par le groupe de femmes enceintes avec un niveau d’exercices d’intensité élevée ont été comparés à ceux du groupe de contrôle. Des résultats contrastés L’exercice à haute intensité pendant la grossesse a réduit sensiblement l’incidence du diabète gestationnel par rapport au groupe témoin. Il améliore également le score d’Apgar à cinq minutes des nouveau-nés. Bien que le score d’Apgar à une minute soit également amélioré, cette amélioration n’a pas été jugée significative. En outre, les femmes enceintes qui ont pratiqué des exercices d’intensité élevée pendant la grossesse avaient un taux de changement de VO2/AT (volume d’oxygène maximum consommé par le corps en un temps donné) beaucoup plus faible que le groupe témoin. En revanche, il n’y avait pas de différences significatives dans le taux de prématurité, la prise de poids pendant la grossesse, l’IMC, le faible poids gestationnel, la prévalence de l’hypertentsion induite par la grossesse. Source : National Library of Medicine, 20 février 2025...
Bleu-Blanc-Cœur : « Du sol au lait maternel »
Bleu-Blanc-Cœur est une démarche agricole et alimentaire visant à améliorer la qualité nutritionnelle de notre alimentation. Et aussi à préserver l’environnement. Comment ? En construisant des filières de qualité. Les agriculteurs et éleveurs Bleu-Blanc-Cœur s’engagent dans un parcours vertueux, en diversifiant l’alimentation de leurs animaux avec des fourrages et des graines naturellement riches en -omega 3 (herbe, luzerne, lin, féverole…). Grâce à ces bonnes pratiques, leurs produits sont plus denses nutritionnellement (notamment en oméga 3) et moins impactants pour l’environnement (en moyenne 20 % d’impact carbone en moins). Au lieu d’avaler du soja, encore du soja, toujours du soja, pauvre en nutriments – culture riche en oméga 6, emblématique des monocultures et importé du bout du monde – les animaux Bleu-Blanc-Cœur mangent de l’herbe, du lin, de la luzerne poussés sur le sol de France. Appauvrissement du lait maternel Le lait maternel est un véritable concentré de bienfaits pour le bébé, lui fournissant les éléments essentiels pour grandir, développer son système immunitaire et construire sa santé actuelle et future. Sa composition si précieuse a pourtant été chahutée en quelques décennies, dans le sens d’un appauvrissement : par exemple, le rapport omega 6 / omega 3 du lait maternel est passé en France d’un rapport de 5 sur 1 dans les années 1960 à un rapport de 15 sur 1 aujourd’hui. Les conséquences sont importantes, car les oméga 3 sont le premier composant du cerveau du bébé et ils participent à la régulation de l’inflammation dans notre corps. Depuis le 30 mai 2024, Bleu-Blanc-Cœur a adopté le statut de Société coopérative d’intérêts collectifs (SCIC) pour s’ancrer pleinement dans l’économie sociale et solidaire (ESS). Une SCIC est une Société coopérative d’intérêt collectif, à gestion désintéressée, d’utilité sociale. En 2025, Bleu-Blanc-Cœur figure au palmarès des « Best Workplaces » France, les entreprises où il fait bon travailler. Nouvelle étude Bleu-Blanc-Cœur Cette étude visait...
