Allier public et privé pour mieux lutter contre « le tabou du siècle »

En France, 3.3 millions de personnes sont touchées par l’infertilité, soit un couple sur quatre, « le tabou du siècle » selon Emmanuel Macron qui a promis un grand plan.

Allier public et privé La lutte contre l’infertilité fait naître des propositions de partenariats entre le public et le privé, incluant des initiatives de recherche et de coopération entre les CHU et les start-ups.Une task force formée par France Biotech, Femtech France et l’initiative Hôtel-Dieu portée par l’université de Paris et l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a présenté une quinzaine de propositions lors du salon Santexpo en mai. Elles visent à développer des terrains d’expérimentation en milieu hospitalier. Mieux comprendre les causes de l’infertilité L’aide médicale à la procréation (AMP), souvent perçue comme une solution miracle, n’est pas toujours couronnée de succès, avec 40 à 50 % des parcours de quatre ans se terminant sans naissance. La professeure Rachel Levy, de l’hôpital Tenon, souligne l’importance de mieux comprendre les causes de l’infertilité, alors qu’un tiers des cas restent inexpliqués.Elle défend un test permettant « d’identifier l’existence d’une part nutritionnelle et métabolique dans l’infertilité ». Améliorer la qualité des gamètes passerait par l’amélioration des modes de vie ou de santé. « L’infertilité, c’est un indicateur de santé publique. Si on est infertile, c’est qu’il y a un problème dans le mode de vie ou de santé », explique-t-elle. On pense notamment aux perturbateurs endocriniens qui sont partout dans notre environnement domestique, dans les produits ménagers et les cosmétiques, dans l’alimentation et certains médicaments…

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