Bronchiolite du nourrisson : la campagne de prévention 2025-2026 est lancée ! La bronchiolite aiguë demeure la principale cause d’hospitalisation des nourrissons de moins de 1 an pendant la saison d’hiver. La nouvelle campagne de prévention 2025-2026, sous l’égide du ministère de la Santé, a débuté le 1er septembre en France métropolitaine et outre-mer (avec des variations au 1er août en Guyane et au 1er octobre à Mayotte). Bilan d’impact et bénéfices observés L’efficacité de la stratégie préventive a été confirmée lors de la saison 2024-2025. On estime que cette campagne a permis de protéger plus de 450 000 nourrissons contre une forme grave de l’infection. Selon Santé publique France, l’épidémie a duré huit semaines (de mi-novembre 2024 à mi-janvier 2025), soit une durée plus courte et une intensité plus faible qu’avant ces campagnes. Deux outils de prévention pour 2025-2026 La prévention de la bronchiolite s’articule autour de deux options : l’immunisation passive du nourrisson, par administration de l’anticorps monoclonal Beyfortus® (nirsevimab), ou le vaccin Abrysvo®. Ce dernier est proposé aux femmes enceintes durant le huitième mois de grossesse. Les anticorps spécifiques générés par la mère sont transférés au fœtus via le placenta. Une campagne lancée le 1er septembre La vaccination maternelle (Abrysvo®) est prise en charge à 100 % et peut être prescrite et administrée par les médecins, les sages-femmes, les infirmiers diplômés d’État et les pharmaciens. L’immunisation passive (Beyfortus®) concerne les nourrissons qui font face à leur première saison d’exposition au VRS, sauf si la mère a reçu Abrysvo®. Elle est proposée en maternité après la naissance, avec une prise en charge intégrale. Elle peut se faire en ville, pour les enfants nés entre février et août 2025. Prescrit par un médecin ou une sage-femme, Beyfortus® est remboursé à 30 % par l’Assurance maladie (100 % avec la C2S ou l’AME). Les autorités sanitaires encouragent les parents…
