Moins de douleur et moins de récidives L’étude a suivi 701 adultes qui s’étaient récemment rétablis d’une lombalgie, en les assignant soit à un programme de marche accompagné de six séances d’éducation à la physiothérapie, soit à un groupe témoin. Les participants au programme de marche ont connu moins d’épisodes de douleur et des périodes plus longues sans récidive, par rapport au groupe témoin. La période médiane sans douleur a été de 208 jours pour le groupe de marche, contre 112 jours pour le groupe témoin. De multiples bénéfices à coût nul La marche est gratuite et largement accessible. Elle favorise la santé de la colonne vertébrale par des « mouvements oscillatoires doux », réduit le stress, libère des endorphines bienfaisantes et offre d’autres avantages pour la santé tels que l’amélioration de la santé cardiovasculaire et du bienêtre mental. Marchons ! La marche peut donc réduire la nécessité d’un soutien médical et d’un arrêt de travail, en mettant l’accent sur la prévention plutôt que sur le traitement de la lombalgie. Les résultats plaident en faveur de l’intégration de programmes de marche dans les soins de routine pour les personnes souffrant de lombalgies récurrentes. Selon cette même logique, les modes de vie sédentaire sont en revanche contre-productifs….
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Infection urinaire ? Se faire soigner en pharmacie est désormais possible
Deux cas de figure Dans tous les cas, le pharmacien transmet les résultats du test (positif ou négatif, avec d’éventuelles alertes) au médecin traitant ou à la sage-femme de la patiente. Comment se déroule le test ? Le pharmacien fournit un flacon à la patiente pour recueillir un échantillon d’urine. Ensuite, le pharmacien utilise une bandelette pour analyser l’urine. Selon la couleur prise par la bandelette, le pharmacien pourra déterminer s’il s’agit d’une infection urinaire nécessitant un traitement antibiotique. Quel est le coût du test urinaire ? Le coût de la prise en charge de la cystite en pharmacie est de 10 ou 15 €, selon la situation. Ce montant est pris en charge à 70 % par l’Assurance Maladie, les 30 % restants étant couverts par l’assurance maladie complémentaire (mutuelle, assurance, etc.). Source : www.ameli.fr, 19 juin 2024...
Stéphanie Freisse, On est un peu sorcières…
Pourquoi sage-femme ? Pendant la guerre, ma grand-mère s’était mise à accoucher les dames du coin dans le Cotentin. Elle était totalement autodidacte. Dans son village de pêcheurs, quand quelqu’un se blessait, c’était elle qui soignait. On venait la chercher quand un bonhomme se fichait un hameçon dans le pied, se coupait ou quand il y avait des piqûres à faire. Elle avait acheté une seringue en verre qu’elle faisait bouillir. Je ne sais pas où elle avait appris tout ça. On est un peu sorcières dans la famille (rires). Et puis ma mère parlait souvent de la sage-femme qui l’avait accouchée, une femme merveilleuse, disait-elle. Il y avait une photo d’elle à la maison, avec moi dans les bras. Ma vocation vient peut-être de là ! J’ai su que je voulais être sage-femme dès la classe de cinquième. À 12 ans, j’étais en vacances chez mon oncle pédiatre, quand je lui ai dit :— Tonton, fais comme tu veux mais pendant mes vacances chez toi, je veux faire une garde avec une sage-femme.Il a ouvert des yeux ronds et m’a répondu :— Mais ça va pas la tête ? Tu es bien trop petite !— T’es mon parrain, ça sert à ça un parrain !Le lendemain il est revenu et m’a dit :— Je t’ai arrangé le coup. Normalement tu n’as pas le droit de rentrer dans une salle d’accouchement. Ce soir, je t’emmène à 22 heures avec une sage-femme qui veut bien que tu passes la nuit avec elle, et je viens te chercher demain à 7 heures avant l’arrivée de la surveillante.Donc, j’ai passé la nuit avec la sage-femme, j’ai vu deux accouchements. En rentrant chez lui, j’ai dit à mon parrain :— Cette fois c’est sûr, c’est bien ça que je veux faire. Sauf les épisiotomies,...
Avez-vous déjà envisagé de vous syndiquer ?
Les sages-femmes jouent un rôle crucial dans le système de santé, assurant depuis des temps immémoriaux le suivi des grossesses, les accouchements et les soins postnataux. Avec l’élargissement de leurs compétences et malgré l’importance qu’elles prennent auprès des femmes et des familles, les conditions de travail et les défis auxquels elles sont confrontées restent souvent méconnus du grand public et insuffisamment considérés dans les décisions prises par les instances gouvernementales.Derrière cette réalité, deux syndicats professionnels – l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF) et l’Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF) – oeuvrent sans relâche pour défendre leurs droits et améliorer leur quotidien. Nous nous sommes fixé pour objectif dans cet article de parvenir à rendre limpides la complexité de leurs tâches et l’importance des enjeux pour la profession. Les syndicats professionnels ne sont pas des syndicats comme les autres Lors de nos entretiens avec les deux syndicats des sagesfemmes en France, nous avons eu l’opportunité de discuter avec leur présidente respective, Caroline Combot (ONSSF) et Prisca Wetzel-David (UNSSF). Ces échanges nous ont offert un panorama précieux des défis auxquels les sages-femmes sont confrontées et des efforts continus mis en oeuvre pour améliorer leurs conditions de travail. Au cours de nos différentes discussions, nous avons pu constater à quel point l’engagement de Prisca Wetzel-David et Caroline Combot était palpable, incarné par une sincérité et un dévouement sans faille. L’UNSSF et l’ONSSF ne disposent pas de locaux propres et fonctionnent grâce à l’implication de leur conseil d’administration et de leurs membres. En dépit des responsabilités professionnelles qu’elles assument déjà, ces dirigeantes et leur équipe consacrent un temps précieux aux activités syndicales. Leur abnégation et leur détermination nous ont sincèrement impressionnés. Le préalable pour entrer dans le vif du sujet est d’expliquer ce qu’est réellement un syndicat professionnel. L’ONSSF et l’UNSSF ne peuvent...