Valproate : l’ANSM confirme un risque en cas d’exposition paternelle et renforce les conditions d’utilisation

Une étude Epi-Phare (ANSM-Cnam) révèle un risque doublé de troubles du développement intellectuel chez les enfants dont le père a été traité par valproate dans les quatre mois précédant la conception. Ce signal, désormais jugé solide, conduit à un renforcement des conditions de prescription et de délivrance de ces médicaments en France.

Dépakine

Depuis janvier 2025, la prescription initiale de valproate chez les adolescents et hommes en âge de procréer est réservée aux neurologues, psychiatres et pédiatres. Une attestation annuelle d’information patient-prescripteur est obligatoire pour la dispensation. Les patients doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à trois mois après l’arrêt, et le don de sperme est interdit durant la même période ; une autoconservation est possible avant l’initiation. Sont concernés : Valproate de sodium (Dépakine, Micropakine…), indiqué dans l’épilepsie ; Divalproate de sodium (Dépakote, Divalcote…) et valpromide (Dépamide), indiqués dans les épisodes maniaques du trouble bipolaire. Les professionnels de santé sont invités à évaluer les alternatives avant toute initiation, à informer clairement les patients et à ne pas interrompre brutalement un traitement sans avis spécialisé. En savoir plus : ansm.sante.fr…

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