Seize types d’événements traumatiques ou stressants ont été regroupés en catégories : maltraitance infantile, traumatismes interpersonnels, traumatismes non interpersonnels, traumatismes avec contact, et traumatismes sans contact. À l’arrivée, les femmes souffrant d’endométriose étaient plus nombreuses à déclarer avoir vécu des événements traumatisants ou stressants durant leur enfance et à l’âge adulte. Une association entre endométriose et traumatisme physique, émotionnel et/ou sexuel a été relevée, indépendante de la prédisposition génétique. Des résultats qu’il faudra étayer par de nouvelles études Les auteurs soulignent les limites méthodologiques de leur étude, la cohorte examinée ne permettant pas de prendre en compte les facteurs liés aux contextes socio-économiques. La surreprésentation d’individus d’origine européenne limite également la possibilité d’analyser les dynamiques à l’œuvre dans les autres groupes de population. Enfin, la possibilité de biais concernant la définition même de l’endométriose et de ses comorbidités est évoquée. Source : Journal international de médecine (Jim), 3 mars 2025…
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Nathalie Kerhoas (Bleu-Blanc-Cœur) : « La santé commence dans les sols »**
Quand et où a été créé Bleu-Blanc-Cœur ? La démarche Bleu-Blanc-Cœur est née en 2000 après une première étude clinique qui concluait que la façon de nourrir les animaux avait une répercussion sur le bilan nutritionnel et sur un certain nombre de marqueurs de santé chez l’homme – notamment les marqueurs lipidiques que sont l’équilibre oméga-6 / oméga-3. L’étude démontrait qu’en réintégrant des sources végétales comme l’herbe, le lin, la luzerme dans l’alimentation des animaux, on améliorait la qualité nutritionnelle des denrées dans notre assiette en bout de chaine. On pouvait mesurer le résultat dans le sérum et les hématies des volontaires. Les trois cofondateurs sont un médecin nutritionniste, un ingénieur agronome et un éleveur. Il s’agit de Bernard Schmitt, Pierre Weill et Jean-Pierre Pasquet. Pour ma part, je suis arrivée juste après, début 2001, pour être la première cheville ouvrière du projet. La démarche Bleu-Blanc-Cœur est une initiative 100 % française, même 100 % brétilienne (originaire d’Ille-et-Vilaine). Que signifie le concept de « santé globale » pour Bleu-Blanc-Cœur ? Nous défendons l’idée que la santé humaine est indissociable de celle des animaux et des sols. En améliorant la qualité des sols, on améliore la densité nutritionnelle des végétaux, donc l’alimentation des animaux… et la nôtre. C’est une chaîne vertueuse du sol à l’assiette. D’où vient le nom Bleu-Blanc-Cœur ? Le « bleu », c’est celui du lin, qui symbolise nos cultures renouvelables. Le « blanc » représente la transparence et les filières courtes. Et le « cœur », c’est l’engagement pour la santé dans sa globalité. Nous sommes au croisement de l’agriculture, de l’environnement et de la nutrition. La graine de lin est-elle la panacée en matière de nutrition ? C’est effectivement la plante symbole de Bleu-Blanc-Cœur. Mais, il faut savoir que nous encourageons toutes les cultures d’intérêt environnemental et nutritionnel au premier rang desquelles les cultures d’herbe et de luzerne. La graine de lin...

Marie Péchoux, sage-femme à la maternité des Lilas
Pourquoi sage femme ? Et bien, moi, je suis sage femme par échec… Je dis toujours que c’est mon plus bel échec ! Après mon bac, en 2004, j’ai préparé le concours médecine, que j’ai planté comme tout le monde, ou presque. En fin de première année, on avait trois options : médecine, dentaire ou sage-femme. En fonction de ton classement, tu étais appelée sur l’estrade pour te choisir un destin. Médecin, c’était mort pour moi. J’ai dit « sage-femme », sans enthousiasme. Rapidement, pourtant, je me suis sentie heureuse. Heureuse de m’être foirée en médecine ! Ce n’était pas pour moi, tandis que sage-femme… Wow. Là, oui ! J’ai fait mon école à Montpellier. J’opte donc pour le tutoiement, comme toi ! Alors quel souvenir as-tu de cette formation ? Je n’oublierai jamais ma première heure de cours. Nous étions accueillies par deux sages-femmes enseignantes. L’une d’entre elles était très théâtrale et ses premiers mots furent littéralement : « Je vous le dis tout de suite, à l’hôpital vous êtes des sous-merdes ! » C’était comme arriver à la Légion étrangère (rires). « Tout en haut il y a le médecin, puis l’interne. Ensuite vient la sage femme, puis l’auxiliaire, l’aide-soignante, la femme de ménage. En dessous, tout en bas, sous le paillasson, il y a vous, les étudiants sages-femmes. » Ça commençait très fort ! « Lorsque n’importe qui entre dans la pièce et veut s’asseoir, vous vous levez ! N’essayez même pas d’envisager de choper un interne. C’est chasse gardée des sages-femmes ! » Elle disait ça pour nous préparer à la hiérarchie hospitalière. Ça s’est avéré, cette histoire de hiérarchie ? Franchement, vu qu’on était dociles et corvéables à merci, il n’y a pas eu de soucis avec la hiérarchie en place dans les hôpitaux. Et puis, je n’ai jamais convoité les internes ! (rires) Les médecins n’étaient pas si méchants, globalement parlant, certains étaient même très sympas. […]

Effets de l’activité physique à haute intensité sur la grossesse
Pour tenter d’en établir, des chercheurs de l’université de Pékin ont analysé seize indicateurs au total, dont la prise de poids pendant la grossesse, le faible poids à la naissance, le diabète gestationnel, l’hypertension induite par la grossesse, le score d’Apgar un et cinq minutes après la naissance, le VO2max (volume d’oxygène maximum consommé par le corps), etc. Les résultats obtenus par le groupe de femmes enceintes avec un niveau d’exercices d’intensité élevée ont été comparés à ceux du groupe de contrôle. Des résultats contrastés L’exercice à haute intensité pendant la grossesse a réduit sensiblement l’incidence du diabète gestationnel par rapport au groupe témoin. Il améliore également le score d’Apgar à cinq minutes des nouveau-nés. Bien que le score d’Apgar à une minute soit également amélioré, cette amélioration n’a pas été jugée significative. En outre, les femmes enceintes qui ont pratiqué des exercices d’intensité élevée pendant la grossesse avaient un taux de changement de VO2/AT (volume d’oxygène maximum consommé par le corps en un temps donné) beaucoup plus faible que le groupe témoin. En revanche, il n’y avait pas de différences significatives dans le taux de prématurité, la prise de poids pendant la grossesse, l’IMC, le faible poids gestationnel, la prévalence de l’hypertentsion induite par la grossesse. Source : National Library of Medicine, 20 février 2025...