La rentrée universitaire : un avant-goût amer des dépenses à venir Pour la rentrée 2025, c’est 3192 euros en moyenne que les étudiant·e·s sages-femmes ont dû débourser. C’est ce que révèle l’indicateur annuel du coût de la rentrée calculé par l’ANESF (Association nationale des étudiant·e·s sages-femmes). Ce montant correspond au cumul des frais de rentrée universitaire et des frais de vie courante, sachant que ces deux catégories augmentent respectivement. Frais de rentrée universitaire Les frais de scolarité varient entre un minimum de 175 euros et un maximum de 254 euros, selon les cas. Vient ensuite la Contribution Vie étudiante et de Campus. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a de nouveau augmenté ces frais de 1,05 %. Les étudiant·e·s boursier·e·s bénéficiant de certaines exonérations sont minoritaires. Frais de vie courante Le logement, l’alimentation et le transport sont les postes de dépenses majeurs des frais de vie courante. En augmentation chaque année eux aussi, ces frais touchent particulièrement les étudiant·e·s sages-femmes. En effet, les nombreux stages effectués hors de l’établissement de formation génèrent des frais de logement et de transports importants, qui ne sont pas compensés par une juste rémunération. © D.R. Des frais importants liés aux nombreux stages La formation de sage-femme comprend un grand nombre de stages délocalisés. En moyenne, chaque étudiant·e sage-femme parcourt 25 700 kilomètres pour se rendre à ses stages, durant tout son cursus. Pour un coût moyen de 12 850 euros. En guise de compensation, les étudiant·e·s sages-femmes reçoivent une indemnité de 130 euros par stage réalisé à plus de quinze kilomètres de leur établissement. Et ce, uniquement à partir du second cycle. Cette indemnité est à mettre en face des 313 euros mensuels dépensés en moyenne par les étudiant·e·s de troisième année pour se rendre en stage. L’indemnité de 130 euros est donc nettement insuffisante. Pour…
