Le SROS a pour objet de « prévoir et de susciter les évolutions nécessaires de l’offre de soins afin de répondre aux besoins de santé de la population et aux exigences d’efficacité et d’accessibilité géographique. (…) Il indique, par territoire de santé, les besoins en implantations pour l’exercice des soins de premier recours, notamment celles des professionnels de santé libéraux, des pôles de santé, des centres de santé, des maisons de santé, des laboratoires de biologie médicale et des réseaux de santé. »Lors d’une installation en libéral, en plus des conditions générales d’installation, des conditions supplémentaires pour accéder au conventionnement peuvent exister en fonction de la zone d’installation. Des contrats d’aide à l’installation sont également disponibles dans certaines zones, dans lesquelles il est possible de bénéficier d’exonérations fiscales. 1. Les conditions spécifiques d’accès au conventionnement dans les zones « surdotées » Lorsqu’une sage-femme envisage d’exercer en libéral dans une zone classée comme « surdotée » parl’Agence régionale de santé (ARS), la Caisse d’assurance maladie du lieu d’exercice demandé examinedifférents critères, en plus des conditions générales de conventionnement. Pour obtenir le conventionnement en zone surdotée, il faut qu’une sage-femme libérale conventionnée dans cette zone ait définitivement cessé son activité.En plus, le projet professionnel de la nouvelle sagefemme (reprise d’un cabinet, intégration dans uncabinet de groupe, exercice d’activité particulière…) sera évalué, afin de s’assurer qu’il a pour objectif de maintenir la continuité dans la prise en charge de l’activité assurée par la sage-femme cessant son activité. La Caisse d’assurance maladie vérifiera également que le projet de la nouvelle sage-femme s’intègre avec les autres professionnels de la zone considérée. Cinq types de zones sont prévus : Les zones « très sous-dotées » ; Les zones « sous-dotées » ; Les zones « intermédiaires » ; Les zones « très dotées » ; Les…
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La société moderne est un lieu de stress. Si la pandémie Covid s’est heureusement résorbée, les guerresincessantes, les relations sociales complexes, l’instabilité économique et la menace imminente du changement climatique pèsent lourdement sur la population mondiale, laissant de nombreuses personnes dans l’incertitude et l’appréhension face à l’avenir. L’organisme face au stress chronique Lorsqu’une personne est confrontée à un stress, l’organisme déclenche une réponse biologique complexedans le corps, en libérant des hormones telles que l’adrénaline et le cortisol dans la circulation sanguine.Ces hormones nous permettent de réagir efficacement en cas d’urgence ou de toute autre menace nécessitant une action rapide pour notre survie. En cas de stress chronique et/ou prolongé, en revanche, le système naturel de réponse tend à rester activé pendant une période plus longue, ce à quoi le corps humain est mal adapté : la libération continue d’hormones de stress perturbe le fonctionnement normal de l’organisme et accroît le risque de problèmes de santé allant de l’anxiété et de la dépression aux troubles du sommeil et de la digestion, en passant par les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. [1] Des taux de natalité en berne Le stress chronique omniprésent dans notre société provoque une forte baisse du taux de natalité. Que ce soit en Europe ou dans le monde, de nombreux pays luttent pour maintenir leur population et la France ne fait pas exception : depuis 2010, le nombre de bébés nés en France n’a cessé de diminuer, pour atteindre un nouveau plancher de 678 000 bébés en 2023, soit 1,68 naissance par femme. [2]Même dans un monde idéal, la responsabilité de créer, de nourrir et de protéger une nouvelle vie est considérable. Il est donc logique que, dans le nôtre qui est de plus en plus instable, de moins en moins de femmes veuillent ou puissent...
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