Faire de l’activité physique un élément central de la prévention et du parcours de soins en France : c’est l’objectif de la nouvelle stratégie nationale Sport-Santé. Elle s’articule autour de douze actions clés, avec pour objectif de réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès. L’évaluation de son efficacité aura lieu en 2030. Des mesures phares pour un accès facilité Parmi les mesures phares, on trouve l’organisation annuelle d’un « mois de l’activité physique » à partir de 2026, ainsi que le développement d’une offre sport-santé encadrée, référencée sur des plateformes fiables. La stratégie prévoit également l’amélioration de l’accès aux équipements sportifs, notamment avec l’ouverture des infrastructures et équipements scolaires aux clubs et associations. Le réseau de maisons sport-santé sera étendu (540 structures en juillet 2025). Promouvoir l’activité physique au quotidien La stratégie prévoit la généralisation des trente minutes d’activité physique quotidienne à l’école et dans les établissements médicosociaux, tout en encourageant la promotion du sport en entreprise et dans la fonction publique. Pour les séniors, l’activité physique est désormais une priorité (Cf. Conférence nationale de l’autonomie, 9 juillet 2025). Un volet important de la stratégie concerne également la prise en charge de l’activité physique adaptée pour les personnes atteintes de maladies chroniques. Rôle des professionnels Afin de soutenir ces objectifs, la stratégie met l’accent sur la montée en compétences des professionnels du sport-santé. Les médecins, paramédicaux et éducateurs en activité physique adaptée seront mieux formés pour prescrire et encadrer ces pratiques. Les maisons sport-santé sont quant à elles appelées à devenir des pivots territoriaux, facilitant l’orientation des patients. Flou sur le financement L’impact de ces mesures dépendra bien sûr de leur mise en œuvre concrète sur le terrain. Hélas, aucune précision n’a été apportée jusqu’ici quant aux financements alloués. …
