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Pas d’écran avant 6 ans : le cri d’alerte pour protéger le cerveau des enfants

Des dégâts bien visibles dans le quotidien Langage en retard, troubles de l’attention, sommeil perturbé, agitation motrice… « les professionnels de la petite enfance constatent les dégâts quotidiennement ». Longtemps, le message était : pas d’écran avant 3 ans. Mais les auteurs de la tribune appellent à étendre cette vigilance jusqu’à 6 ans. Leur message est limpide : « En 2025, le doute n’est plus permis ». Ce n’est ni la technologie de l’écran ni le contenu diffusé — même dit éducatif — qui est en cause, mais bien le principe même de l’exposition à un âge aussi vulnérable. « L’enfant n’est pas un adulte en miniature : ses besoins sont différents. » Le cerveau en développement : une mécanique fine, vite perturbée Le neurodéveloppement repose sur une alchimie subtile entre génétique et interactions multisensorielles avec le monde réel. L’enfant apprend en mobilisant tout son corps, tous ses sens, en lien avec des personnes, des objets, des sons concrets. Or, les écrans, au contraire, imposent un flot d’images rapides, de stimuli sonores et lumineux trop intenses, qui saturent l’attention sans nourrir la compréhension. « Ce flux compromet les connexions neuronales non encore consolidées, pouvant altérer durablement le fonctionnement de son cerveau. » En d’autres termes, l’enfant est sursollicité, mais mal stimulé. L’écran ne propose que des interactions appauvries, en deux dimensions, sans logique sensorielle ni communicative. Moins d’écrans, plus de liens Autre effet collatéral : la diminution des échanges au sein de la famille. Or, c’est dans ces moments partagés que se construisent les compétences langagières, sociales et émotionnelles. En réduisant ces interactions, les écrans « coupent le lien d’apprentissage du langage et des compétences socio-relationnelles ». Des risques physiques tout aussi préoccupants Les conséquences ne sont pas seulement cognitives. Les auteurs alertent aussi sur les effets physiques. L’exposition prolongée aux écrans peut provoquer une myopisation précoce, altérer la rétine en raison de la lumière bleue et...

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Comprendre l’impact de l’hémorragie du post-partum : une expérience existentielle marquée par la peur, la douleur et le besoin de reconnaissance

Une confrontation brutale avec la mort L’analyse de huit études qualitatives a permis de faire émerger une métaphore globale résumant l’expérience vécue : « Être touchée par la mort tout en donnant naissance à la vie ». Trois grands thèmes ont été identifiés, à commencer par « Quand la mort rôde », qui relate le basculement soudain d’un moment de vie vers une lutte pour la survie. L’HPP est décrite comme une expérience sensorielle et psychique extrême : une peur aiguë de mourir, une douleur insoutenable et un sentiment de déconnexion du corps. Une femme témoigne : « J’avais perdu tellement de sang si rapidement que j’étais, en fait, en train de mourir et je pouvais me sentir mourir et m’éloigner en quelque sorte. » Certaines ont comparé la douleur à celle d’un acharnement physique : « Je me souviens que beaucoup de personnes se sont relayées pour me frapper l’estomac… J’essayais de les repousser. » Les gestes médicaux d’urgence – compression utérine, manœuvres manuelles – bien que nécessaires, sont vécus comme traumatiques et marquent durablement la mémoire corporelle. À cette souffrance s’ajoute la peur de laisser derrière soi un nouveau-né et un partenaire : « À la suite de ce que j’ai ressenti comme un frôlement de la mort, je suis plus anxieuse à l’idée de perdre mon partenaire ou mon bébé… » Une cicatrice émotionnelle durable Le second thème, « Vivre avec une cicatrice émotionnelle », décrit les répercussions post-traumatiques de l’HPP : fatigue persistante, difficultés à s’occuper du bébé, cauchemars, évitement d’une nouvelle grossesse. L’épreuve laisse un sentiment d’échec, de culpabilité et de solitude : « Je dois admettre que l’idée d’accoucher à nouveau me fait peur. J’ai presque l’impression d’avoir trompé la mort une fois et je ne veux pas tenter le sort. » Certaines femmes évoquent une forme de dissociation pendant l’hémorragie, avec un sentiment de vide ou d’absence. Pour d’autres, l’allaitement devient un acte réparateur :...

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Effets de l’activité physique à haute intensité sur la grossesse

Pour tenter d’en établir, des chercheurs de l’université de Pékin ont analysé seize indicateurs au total, dont la prise de poids pendant la grossesse, le faible poids à la naissance, le diabète gestationnel, l’hypertension induite par la grossesse, le score d’Apgar un et cinq minutes après la naissance, le VO2max (volume d’oxygène maximum consommé par le corps), etc. Les résultats obtenus par le groupe de femmes enceintes avec un niveau d’exercices d’intensité élevée ont été comparés à ceux du groupe de contrôle.  Des résultats contrastés L’exercice à haute intensité pendant la grossesse a réduit sensiblement l’incidence du diabète gestationnel par rapport au groupe témoin. Il améliore également le score d’Apgar à cinq minutes des nouveau-nés. Bien que le score d’Apgar à une minute soit également amélioré, cette amélioration n’a pas été jugée significative. En outre, les femmes enceintes qui ont pratiqué des exercices d’intensité élevée pendant la grossesse avaient un taux de changement de VO2/AT (volume d’oxygène maximum consommé par le corps en un temps donné) beaucoup plus faible que le groupe témoin.  En revanche, il n’y avait pas de différences significatives dans le taux de prématurité, la prise de poids pendant la grossesse, l’IMC, le faible poids gestationnel, la prévalence de l’hypertentsion induite par la grossesse.   Source : National Library of Medicine, 20 février 2025...

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Y aurait-il une relation entre Expériences Traumatiques vécues pendant l’enfance et à l’âge adulte et Endométriose ?

Seize types d’événements traumatiques ou stressants ont été regroupés en catégories : maltraitance infantile, traumatismes interpersonnels, traumatismes non interpersonnels, traumatismes avec contact, et traumatismes sans contact. À l’arrivée, les femmes souffrant d’endométriose étaient plus nombreuses à déclarer avoir vécu des événements traumatisants ou stressants durant leur enfance et à l’âge adulte. Une association entre endométriose et traumatisme physique, émotionnel et/ou sexuel a été relevée, indépendante de la prédisposition génétique.  Des résultats qu’il faudra étayer par de nouvelles études Les auteurs soulignent les limites méthodologiques de leur étude, la cohorte examinée ne permettant pas de prendre en compte les facteurs liés aux contextes socio-économiques. La surreprésentation d’individus d’origine européenne limite également la possibilité d’analyser les dynamiques à l’œuvre dans les autres groupes de population. Enfin, la possibilité de biais concernant la définition même de l’endométriose et de ses comorbidités est évoquée.  Source : Journal international de médecine (Jim), 3 mars 2025...

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Les antibiotiques dans la première année de vie précipitent la puberté féminine

Des chercheurs sud-coréens ont analysé les données relatives à la prise d’antibiotiques par plus de 300 000 enfants âgés de 0 à 12 mois. Ils ont suivi ces enfants jusqu’à ce que les filles atteignent l’âge de 9 ans et les garçons celui de 10 ans, et ont constaté que les filles auxquelles on avait prescrit des antibiotiques avant l’âge de 3 mois étaient 33 % plus susceptibles de commencer une puberté précoce. Le risque était de 40 % plus élevé chez les filles qui avaient reçu des antibiotiques avant l’âge de 14 jours et, dans l’ensemble, plus l’exposition aux antibiotiques était précoce, plus le risque de puberté précoce était élevé. En outre, les filles ayant pris cinq classes d’antibiotiques ou plus avaient un risque encore accru de 22 % de puberté précoce par rapport à celles qui avaient pris deux classes ou moins. Aucune association n’a été trouvée entre la prise d’antibiotiques et la puberté précoce chez les garçons. « Nos résultats peuvent encourager les médecins et les parents à prendre en compte les effets à long terme des antibiotiques lorsqu’ils prennent des décisions concernant le traitement des jeunes enfants », a déclaré le Dr Choe, pédiatre au Hanyang University Guri Hospital (Corée du Sud) et coautrice de l’étude. « Les  préoccupations vont croissantes concernant la façon dont les antibiotiques administrés pendant la petite enfance pourraient affecter le développement à long terme des enfants – peut-être en modifiant le microbiome intestinal ou l’équilibre hormonal – mais les raisons de ce phénomène ne sont pas encore claires ». Source : News Medical, 10 mai 2025 * La PPC est déclenchée par la sécrétion prématurée de certaines hormones sexuelles (gonadotrophines) par l’hypophyse. Ces hormones provoquent la maturation et le développement des ovaires et des testicules. Une fois matures, ces organes sexuels commencent à sécréter d’autres hormones sexuelles, comme les œstrogènes ou...

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La recette idéale pour l’entraînement des seniors

Chacun d’entre nous constitue une « réserve cognitive » tout au long de sa vie. Plus le style de vie est riche, positif et stimulant, plus cette réserve est importante. C’est crucial, car à partir de 45 ans, le cerveau commence à vieillir, le nombre des neurones diminue et les connexions sont moins efficaces. La détérioration des capacités cognitives, au même titre que celle des fonctions physiques, entraine une baisse de la qualité de vie.  Les bénéfices de l’activité physique De nombreux travaux l’ont montré, une activité physique adaptée et soutenue améliore les capacités cognitives et ce même après 60 ans. Mais trop nombreux sont les séniors qui n’en pratiquent pas suffisamment en raison d’un manque de motivation, d’accessibilité et d’attractivité. Stimuler et motiver Les chercheurs se concentrent actuellement sur l’élaboration d’une recette idéale et motivante pour l’entraînement des seniors : • L’activité physique d’endurance d’intensité au moins modérée améliore la santé cardiorespiratoire et permet au cerveau de recevoir plus d’oxygène, favorisant la création de neurones ainsi que la mémoire. L’ajout d’exercices de renforcement musculaire, de souplesse et d’équilibre permet des bénéfices supérieurs. • La « stimulation cognitive » (retenir une information pendant un temps et l’exécuter, anticiper des actions, mettre en place une stratégie, etc.), combinée à l’activité physique, produit des effets synergiques bénéfiques pour les fonctions cognitives. • Les activités collectives favorisent l’assiduité et l’engagement dans un programme d’entraînement. Sports collectifs et « exergames » Les sports collectifs sont à privilégier. Plus que de simples exercices, ils améliorent en effet la condition physique et cognitive en créant des situations toujours nouvelles et stimulantes.  Enfin, les « exergames », ces jeux vidéo qui sollicitent à la fois le corps et les fonctions cognitives (consoles Kinect, Wii, Switch, etc.) pourraient s’avérer efficaces pour améliorer les capacités cognitives chez les séniors. Source : The Conversation, 14 mai 2024...

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Épigénétique* : la maltraitance infantile laisse une trace épigénétique dans les spermatozoïdes

Une étude finlandaise publiée dans la revue Nature démontre une association significative entre la maltraitance infantile paternelle et des modifications épigénétiques dans le sperme. L’exposition à la maltraitance infantile a été évaluée rétrospectivement à l’aide du questionnaire Trauma and Distress Scale (TADS), qui comprend cinq domaines principaux : négligence émotionnelle, abus émotionnel, négligence physique, abus physiques et abus sexuel. Les auteurs de l’étude concluent que les résultats obtenus « prouveraient que le stress dans l’enfance influence l’épigénome germinal paternel et pourrait agir sur la modulation du développement du système nerveux central de la prochaine génération ». Ils soulignent cependant les limites de l’entreprise, notamment la taille modeste de l’échantillon, l’absence de quantification des erreurs de mesure de l’épigénome spermatique, le potentiel biais de mémorisation lié au recueil rétrospectif de l’exposition à la maltraitance infantile et l’homogénéité de la population étudiée. Ces travaux s’ajoutent au nombre croissant d’études montrant que les facteurs environnementaux au sens large influencent l’épigénome des spermatozoïdes humains. Ils ouvrent de nouvelles perspectives pour déterminer les conséquences des signatures épigénétiques « acquises » dans les spermatozoïdes sur la santé de la progéniture. Sources : Exposure to childhood maltreatment is associated with specific epigenetic patterns in sperm, Nature, 3 janvier 2025 *L’épigénétique est la discipline de la biologie qui étudie la nature des mécanismes modifiant de manière réversible, transmissible (lors des divisions cellulaires) et adaptative l’expression des gènes sans en changer la séquence nucléotidique (ADN). Elle permet d’expliquer comment des traits peuvent être acquis, éventuellement transmis d’une génération à l’autre ou encore perdus après avoir été hérités....

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L’activité physique : une stratégie efficace contre le baby-blues

L’analyse de 35 études, regroupant plus de 4 000 femmes, a révélé que les interventions en post-partum axées sur l’exercice réduisent significativement la gravité des symptômes dépressifs et anxieux. Plus précisément, une réduction de 45 % du risque de dépression post-partum a été observée chez les femmes pratiquant une activité physique. Pour obtenir un bénéfice significatif, il est conseillé aux mères de cumuler au moins 350 MET-min d’activité physique par semaine, ce qui correspond, par exemple, à 80 minutes de marche soutenue. Un large choix d’activités physiques L’efficacité de l’intervention est optimisée lorsqu’elle est initiée avant le troisième mois post-partum, et un effet dose-réponse a été établi : un volume d’exercice plus important a été corrélé à une plus grande réduction de la gravité des symptômes dépressifs. Des activités physiques variées, allant de l’entraînement aérobie (endurance ou exercices « cardio », type marche, course, vélo, natation), au yoga, en passant par les étirements, se sont avérées bénéfiques, offrant ainsi une flexibilité dans le choix. Cette revue systématique a mis en évidence le fait que l’activité physique post-partum entraîne une diminution de la gravité des symptômes anxieux (avec un effet modeste) et dépressifs (avec un effet modéré), ainsi qu’une réduction de 45 % du risque de dépression post-partum. L’intervention avant le troisième mois suivant l’accouchement s’est révélée plus efficace pour réduire les symptômes. Un minimum de 350 MET-min d’exercice hebdomadaire sont requis, répartis sur au moins quatre jours, avec un bénéfice proportionnel à la quantité d’exercice. Source : Dr Anne-Céline Rigaud, JIM, 17 janvier 2025 (1) L’équivalent métabolique (metabolic equivalent of task, ou MET en anglais) permet de calculer la dépense énergétique d’une activité physique spécifique, ainsi que son intensité. Par convention, 1 MET = 3,5 ml d’oxygène/kg de poids corporel/min....

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Femmes et hommes ne sont pas égaux face à l’alcool

« À quantité consommée égale, les complications [chez les femmes] sont plus graves, plus rapides, parfois spécifiques (cancer du sein) ou plus fréquentes que chez les hommes (agressions subies, notamment sexuelles). » Les représentations liées au genre, empreintes de tabous et de stéréotypes, conduisent à une sous-­évaluation médicale des femmes et à un accès limité aux aides existantes. Car celles qui sont en difficultés avec l’alcool sont jugées encore plus négativement que les hommes et leur parole est moins considérée. La HAS préconise, quand c’est nécessaire, que les femmes concernées soient prises en charge de préférence par des femmes pour que joue la sororité.  Outils et documents à disposition En 2023, la HAS publiait un guide et des outils afin d’aider les professionnels de premier recours à diminuer le risque alcool, via un repérage systématique et précoce des usages et l’accompagnement de chaque personne. Elle vient de publier une série de documents courts (un guide point clés, une synthèse et sept fiches-outils thématiques), à destination des mêmes professionnels, pour « sensibiliser aux spécificités de l’exposition des femmes à l’alcool, au-delà des seules périodes de grossesse et de maternité ».  Aborder le sujet régulièrement en consultation La HAS le regrette, le sujet de l’alcool n’est généralement évoqué que dans le cadre de la grossesse et de la maternité, alors qu’il constitue un enjeu de santé globale « pour toute personne de sexe et/ou de genre féminins, y compris les personnes mineures, au regard notamment de son impact sur la vie génitale, la santé sexuelle, la procréation ou encore le risque de cancer du sein ». L’évolution des usages et les risques liés à l’alcool exigent un renforcement de l’information et de l’accompagnement des femmes tout au long de leur vie. Il est essentiel d’intégrer ce sujet aux consultations de santé, au même titre que le tabac ou...

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Les critères échographiques du SOPK pourraient évoluer

Nombre de follicules par ovaire (NFPO) et volume ovarien (VO) Le diagnostic échographique du SOPK s’appuie sur le nombre de follicules par ovaire (NFPO), établi à ≥20 avec une sonde de fréquence ≥8 MHz, ou ≥12 avec une sonde <8 MHz. En cas de qualité d’image insuffisante, un volume ovarien (VO) ≥10 mL est considéré comme un critère diagnostique. Des chercheurs américains ont entrepris de réévaluer ces seuils au regard des critères de Rotterdam actuellement en vigueur. Les données de 2 492 femmes âgées de 16 à 50 ans diagnostiquées avec le SOPK et 152 femmes sans SOPK ont été analysées.  Le nombre de follicules par ovaire diminue progressivement avec l’âge À l’arrivée, la plupart des femmes (87,8%-100%) atteintes de SOPK présentent un nombre de follicules par ovaire supérieur à 20 jusqu’à l’âge de 35 ans (en utilisant un transducteur échographique ≥8 MHz) ou ≥12 (95,1%-98,6%) (en utilisant un transducteur <8 MHz). Une diminution progressive du NFPO est observée après 35 ans, avec des médianes décroissantes par tranche d’âge : 35,5 (16-19 ans), 30 (20-24 ans), 25 (25-29 ans), 20 (30-34 ans), et 15 (35-39 ans). Après 40 ans, le NFPO est inférieur à 12 dans la moitié des cas. Le nombre de follicules par ovaire et le volume ovarien sont plus élevés chez les femmes atteintes de SOPK que chez les femmes sans SOPK dans toutes les catégories d’âge. Aucune corrélation cliniquement significative n’a été observée entre l’indice de masse corporelle (IMC) et le NFPO ou le VO. Conclusions Les critères pour définir le nombre de follicules par ovaire doivent être établis par catégorie d’âge, car le nombre de follicules par ovaire baisse progressivement après 35 ans. Le volume ovarien présente une diminution moins claire avec l’âge et dispose d’un pouvoir discriminant plus faible. Il pourrait donc être exclu des critères de...

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