
L’Anesf clarifie la place des étudiants sages-femmes dans la crise
Comment l’Anesf s’est-elle organisée? Nous sommes membres de la cellule de crise mise sur pied par les instances et associations de sages-femmes, qui se réunit tous les deux jours le matin. Nous communiquons aussi plus particulièrement avec le Conseil national de l’Ordre et la Conférence nationale des enseignants en maïeutique (Cnema) pour échanger des informations et coordonner nos interventions. Nous sommes en lien régulier avec les autres associations et fédérations des étudiants en santé. Nous avons tenu à rappeler notre place dans la gestion de la crise sanitaire dans un communiqué (lire ci-dessous). Nous avons dû alerter les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur sur nos problématiques, d’autant plus que l’Anesf n’était pas consultée. Les deux ministères ont décidé d’organiser un point hebdomadaire tous les lundis avec les fédérations des étudiants de santé, à partir du 6 avril prochain. Dès le début de la crise, la question du maintien en stage des étudiants sages-femmes s’est posée. Quel est le point de vue de l’Anesf ? Nous avons mené cette réflexion pour que les étudiants ne soient pas pénalisés par la crise. Les positions au sein de l’Anesf sont partagées et doivent encore être votées. Globalement, nous sommes plutôt contre le maintien des stages, tout en ayant listé les conditions à réunir dans le cas contraire. Un stage doit toujours avoir des objectifs définis et être encadré par une convention. Il doit aussi pouvoir être validé et assorti d’un suivi pédagogique continu. La sécurité sanitaire des étudiants doit être respectée. Par exemple, si la consigne pour un stagiaire est de porter un seul masque toute la journée, ce qui va à l’encontre des recommandations en vigueur, les stages ne peuvent pas être poursuivis. Par ailleurs, leur maintien ne doit pas pénaliser les étudiants obligés de rester confinés parce qu’ils sont […]